Dans le domaine du bâtiment, le curage est un procédé important à ne pas négliger dans le processus de la déconstruction. L’objectif principal du curage est de retirer de manière définitive les éléments non structurants avant la réalisation de la démolition ou encore de la rénovation d’une maison. Ainsi, disposer d’une maison plus durable sera plus facile. En procédant au curage du bâtiment, vous participez également au respect de l’économie circulaire. De cette manière, non seulement les services (rénovation et démolition) sont effectués de manière durable, mais le gaspillage des débris sont également limités. En effet, les déchets du curage sont parfois utilisés pour être recyclés ou réemployés. Vous souhaitez en savoir plus sur le sujet ? Dans cet article, vous retrouverez toutes les informations importantes sur le curage de bâtiment et son importance pour l’économie circulaire.
Qu’est-ce que le curage de bâtiment ?
Par définition, le curage est la démolition partielle des éléments non constructifs d’un bâtiment. En effet, ce procédé consiste principalement à éliminer et à retirer des structures de l’édifice les éléments détériorés tels que le béton contaminé par l’amiante par exemple. Les raisons de la réalisation du curage de bâtiment sont très nombreuses. Mais, pour la plupart des cas, ces dernières peuvent être : la préparation en vue de démolition, l’assainissement de maisons anciennes, les travaux effectués pour la conservation de façade, le retrait de déchets, le démantèlement de mur et bien d’autres encore. En exécutant le curage de bâtiment, vous aurez la garantie d’un bien démuni de contamination au niveau du sol, des piliers, des faux plafonds et des murs.
A voir aussi : Découvrir les nouveaux modèles de travail à distance pour une productivité optimisée
Les différents procédés de curage de bâtiment
Les travaux de curage de bâtiment peuvent être effectués sous différentes formes par les experts. Il est à noter que le procédé utilisé dépendra des éléments à retirer et des besoins du chantier. Cependant, les méthodes les plus pratiquées concernent : la scarification, la percussion et l’hydrodémolition (ou le jet d’eau).
La scarification
Afin de retirer les éléments détériorés au niveau des revêtements de sol, de plafond ou de mur à partir de la scarification, les experts en la matière usent de grattoirs et/ou de brosses métalliques. Cette méthode est principalement adaptée pour les matériaux peu épais et les surfaces planes, c’est-à-dire les résidus de ciment, les colles et les peintures. Par la même occasion, elle permet également de préparer les supports pour les travaux ultérieurs en éliminant les éléments indésirables au niveau de la pose de nouveaux revêtements.
A lire également : Création site web à Dijon : l’activité de base d’une agence web
La percussion
Pour la percussion, les outils employés concernent le marteau-piqueur. Cette technique est dédiée dans la démolition ou la déconstruction des éléments encombrants (planchers, murs porteurs ou cloisons). De ce fait, on retrouve le plus souvent la percussion dans les chantiers de démolition totale ou partielle. Pour mener à bien les travaux, il est plus que nécessaire de confier la tâche à des experts ou encore moins de s’informer sur les conseils de réalisation. Ainsi, les risques liés à la dégradation des structures existantes et des effondrements seront minimes.
L’hydrodémolition ou jet d’eau
Dans le but de décoller les matériaux à extraire, l’hydrodémolition est la méthode de curage la plus efficace est non destructive qui consiste à utiliser la pression de l’eau pour mener à bien le nettoyage. Dans le cas où vous souhaitez nettoyer les surfaces poreuses (briques, béton et autres), retirer les éléments détériorés sans vouloir endommager le support ou encore décontaminer les rudiments contaminés par l’amiante, le jet d’eau est la procédure optimum à effectuer. En effet, cette méthode limite la dispersion des fibres dans l’air.
Les étapes à suivre pour le curage de bâtiment
Lors de la réalisation du curage de bâtiment, il est nécessaire de suivre les étapes suivantes :
- La préparation : si autrefois, les préparations étaient moins importantes pour les démolitions, désormais, les chantiers de déconstruction sélective nécessitent des procédés spécifiques. Ces derniers peuvent être le diagnostic déchets, le repérage de l’amiante avant travaux (RAAT) ou le schéma d’Organisation et de Gestion des Déchets (SOGED).
- Les déposes : pour la réalisation de cette étape, il est nécessaire d’utiliser des outils manuels. D’ailleurs, la structure de coûts de ce métier est principalement munie de main-d’œuvre.
- Le tri et le conditionnement des déchets : bien avant la réalisation des déposes, il est important d’envisager à l’avance les conditionnements souhaités apporter aux déchets. Ce facteur doit se faire en fonction de la nature et du volume des matériaux à déposer. Par la suite, il faudra choisir les contenants de chaque type (palettes, bennes et bien d’autres encore).
- L’évacuation des détritus : après le tri et le conditionnement, les déchets doivent être évacués. Pour ce faire, en fonction de la configuration des lieux on peut utiliser le coltinage manuel, les dispositifs (les goulottes, les treuils, etc) et les engins.
- Le transport et le traitement des déchets : finalement, il ne reste plus qu’à transporter les déchets vers des exutoires. Là-bas, ils pourront être soit incinérés, soit recyclés, soit enfouis, et soit réemployés.
L’importance du curage de bâtiment dans le contexte de l’économie circulaire
Le curage de bâtiment est effectivement un processus qui importe grandement dans l’économie circulaire. Effectivement, en éliminant tous les éléments qui peuvent ne pas assurer la durabilité du bâtiment tel que les aspects contaminés, le principal objectif de l’économie circulaire est respecté (produire des biens durables). Par la même occasion, le curage vise également à la réutilisation et au recyclage des déchets obtenus lors du procédé. Et, ce facteur fait partie du champ de vision de l’économie circulaire. En somme, le curage de bâtiment est un processus indispensable pour répondre aux enjeux environnementaux et économiques de l’économie circulaire.